Nos luttes

Pour protéger notre culture, nos valeurs et nos histoires et nos voix, nous devons nous lever debout pour la protéger. Ce n’est pas suffisant d’être spectateur de l’invasion des Géants du Web sur la culture d’ici, il faut être protagonistes de nos propres histoires.

Nos médias respectent nos lois, et s’ils publient des faussetés, ils peuvent être poursuivis en justice. Le fait qu’ils ne publient pas de contenus illégaux comme des appels à la violence ou des images d’abus sexuel d’enfants n’est pas seulement dû à leur conscience morale, mais aussi au fait que ce serait illégal. En effet, s’ils posaient de tels gestes, ils se retrouveraient en prison. Notre désir de vivre dans une société juste, décente et démocratique dépend de l’application de nos règles, et c’est la raison pour laquelle nous n’avons pas été envahis par des chaînes tendancieuses à la sauce FOX News.

Les médias sociaux ont envoyé nos lois et traditions à la poubelle. Facebook et YouTube publient régulièrement des contenus qui conduiraient n’importe quelle entreprise canadienne devant les tribunaux : des appels à la violence, des contenus haineux, des menaces de mort, des outils de recrutement pour des groupes terroristes, des images d’abus sexuels sur des enfants, de la pornodivulgation et plus encore. Ces compagnies insistent que leurs « standards de communauté » – qui sont au service de leurs propres intérêts – sont conformes aux lois américaines, et que ces standards ont donc préséance sur nos lois et la volonté de nos concitoyennes et concitoyens. 

Ottawa doit faire appliquer nos lois et nos valeurs en ligne. Voici comment :

  1. Faire appliquer les lois existantes. Les gouvernements ont déjà beaucoup de pouvoir pour sévir contre les plateformes qui facilitent les activités illégales, mais ils refusent de l’utiliser. Cette situation doit changer. Ce qui est illégal hors ligne est tout aussi illégal en ligne.
  2. Rendre les dirigeants canadiens des plateformes personnellement responsables de la conduite de leur entreprise, avec des sanctions pouvant aller jusqu’à l’emprisonnement.
  3. Modifier la loi afin que les tribunaux canadiens puissent bloquer le versement de fonds aux récidivistes. Si vous enfreignez nos lois, votre entreprise ne devrait pas être en mesure d’opérer sur notre territoire.

Avec votre aide, nos objectifs pourront être atteints. Joignez-vous à notre campagne.

Le secteur de l’information est en train de disparaître à un rythme alarmant. Au cours des dix dernières années, la moitié des quotidiens ont cessé leurs opérations au Canada. Il en va de même pour la main d’œuvre journalistique, dont la moitié a été mise à pied. Plus de 3000 travailleurs des médias ont été licenciés depuis le début de la pandémie de la COVID-19 seulement. Il ne s’agit pas seulement d’emplois ici, mais d’histoires qui ne seront pas racontées, de forces au pouvoir non supervisées et de plus en plus de communautés au pays qui n’auront pas accès aux informations pertinentes.

La décence et la démocratie ne peuvent exister sans le travail fiable et rigoureux de nos journalistes. Le récent passage de Donald Trump à la présidence aux États-Unis et le chaos qui l’a accompagné illustre bien à quel point la société peut mal tourner quand on ne se soucie plus des faits. Nous ferions bien d’éviter un tel dérapage de notre côté de la frontière. 

Nous avons besoin de journalisme fort et crédible pour protéger notre démocratie, nous lier les uns aux autres et pousser notre société à se développer et à progresser en suivant un parcours qui lui est propre. Voici comment nous pouvons y arriver :

  1. En arrêtant la fuite des quelques 2 milliards de dollars qu’Ottawa offre sous forme de déductions d’impôt aux compagnies canadiennes qui achètent des espaces publicitaires auprès de Google et Facebook – une tendance qui nuit à nos médias et à leur travail. 
  2. En suivant l’exemple de l’Australie et de la France, qui ont forcé Google et Facebook à compenser leurs médias d’information pour l’utilisation de leurs contenus, y compris ceux des médias publics comme Radio-Canada.

Nous cherchons à protéger notre société et notre démocratie en contrant la disparition du journalisme crédible sur notre territoire. Serez-vous des nôtres?

Avec votre aide, nos objectifs pourront être atteints. Joignez-vous à notre campagne.

Nous pouvons faire en sorte que Netflix et cie investissent dans la création de contenu bien de chez nous. Ils devront enrichir notre culture au lieu de la faire disparaître.

Les plus grands diffuseurs qui font affaire sur notre territoire ne sont pas canadiens, ce qui n’empêche pas notre population de se tourner de plus en plus vers Netflix, Amazon, Disney+ et d’autres plateformes étrangères pour se divertir. Ces compagnies empochent plus d’un milliard de dollars par année sur notre territoire, mais sont exemptées de l’obligation de financer la création de contenu canadien que nos radiodiffuseurs traditionnels, eux, doivent respecter. Cela étant dit, il est vrai que ces plateformes investissent parfois chez nous quand ça leur plaît, mais de faire passer nos villes pour Boston ou New York ne contribue pas à enrichir notre propre culture ou notre société. 

Ottawa doit forcer les plateformes étrangères d’écoute en continu à faire leur juste part en contribuant aux productions culturelles de chez nous. Voici la démarche à suivre :

  1. Obliger Netflix et cie à réinvestir une part des revenus qu’ils amassent sur notre territoire dans la production de contenu culturel original canadien, comme le font déjà nos radiodiffuseurs traditionnels.
  2. Obliger ces plateformes d’écoute en continu à percevoir les taxes de vente. Tous leurs compétiteurs qui sont basés au Canada doivent le faire, alors pourquoi donner un avantage aux entreprises étrangères en leur accordant une exemption?

La pérennité de notre culture est importante pour nous, et nous voulons donc la protéger pour les générations futures. Serez-vous des nôtres?

Avec votre aide, nos objectifs pourront être atteints. Joignez-vous à notre campagne.

Nous pouvons faire en sorte que Radio-Canada et CBC soient véritablement des services publics avec moins de publicités, plus de nouvelles et une plus grande indépendance. 

Radio-Canada joue un rôle de premier plan dans notre société. Elle permet à toutes les communautés, où qu’elles se trouvent, d’avoir accès aux nouvelles locales, régionales et nationales. Malgré un financement plutôt limité, ses émissions de fiction ont marqué plusieurs générations et ont été acclamées à travers le monde, comme ce fût le cas récemment pour l’excellente série C’est comme ça que je t’aime. Et qui ne connaît pas quelqu’un dans son entourage qui est complètement accro à District 31?

Nous avons besoin d’un diffuseur public qui soit réellement au service du public. Voici comment nous pourrons y arriver :

  1. Mettre un terme à la dépendance aux revenus publicitaires en commençant par les plateformes numériques. 
  2. Augmenter le financement afin que Radio-Canada puisse être à la hauteur de son mandat.
  3. Mettre en place un système de sélection réellement indépendant du gouvernement en ce qui concerne la présidence et le conseil d’administration de Radio-Canada. 

Nous voulons renforcer Radio-Canada et remettre son mandat de service public au sommet de ses priorités. Serez-vous des nôtres?

Avec votre aide, nos objectifs pourront être atteints. Joignez-vous à notre campagne.

Impliquez-vous

Notre mouvement citoyen a besoin de vous!

Nos campagnes dépendent de la participation de personnes comme vous, et vous offrent l’occasion de vivre une expérience extraordinaire ainsi que d’avoir un réel impact sur notre société. Il y aura toutes sortes de manières pour vous de participer, quelles que soient vos compétences et vos contraintes d’horaire. Inscrivez-vous dès aujourd’hui et un ou une membre de notre équipe vous contactera.